Parole de partenaire : Fabrice de RedSea
Parlez-nous un peu de vous đ
Fabrice Bonnaventure, malheureusement dĂ©jĂ bientĂŽt la cinquantaine, mariĂ©, deux enfants. Je suis entrĂ© dans le hobby de l’aquariophilie par passion, passion qui mâa permis dâobtenir mon premier travail en animalerie. Jây ai consacrĂ© beaucoup dâĂ©nergie ce qui a dĂ©clenchĂ© des opportunitĂ©s dâĂ©volution. Je travaille pour Red Sea depuis 17 ans et je suis maintenant directeur commercial pour la France et la Belgique.
Pourquoi notre cause vous tient-elle Ă cĆur ?
Outre le fait dâavoir toujours eu une sensibilitĂ© particuliĂšre pour le vivant en gĂ©nĂ©ral, ma passion pour les aquariums et mon travail sont directement liĂ©s aux coraux.
Parlez-nous de votre souvenir prĂ©fĂ©rĂ© dans l’ocĂ©an.
Mon baptĂȘme de plongĂ©e avec bouteille Ă LâĂźle Maurice. AprĂšs une session de familiarisation avec le matĂ©riel et d’entraĂźnement en eau peu profonde vĂźnt le jour du baptĂȘme Ă proprement parler. Une fois dans l’eau, mon Ă©pouse tenait la main du moniteur qui la guidait 4 ou 5 mĂštres sous moi. Je nageais en autonomie au-dessus dâeux, jâavais lâimpression de voler, littĂ©ralement. Jâai passĂ© le reste de ces vacances sous lâeau !
Qu’est-ce qui vous inquiĂšte le plus dans l’Ă©tat de santĂ© actuel des rĂ©cifs coralliens ?
Le blanchissement Ă©videmment. Pour revenir Ă l’Ăźle Maurice, je sais que le rĂ©cif de la plage de Pomponette par exemple, qui Ă©tait un paradis rĂ©cifal au moment oĂč nous y Ă©tions, et est aux derniĂšres nouvelles extrĂȘmement abimĂ©. Le fait dâavoir vu ou avoir Ă©tĂ© personnellement sur de tels lieux nous rend plus sensible Ă leur Ă©volution. Et savoir quâune Ă©norme partie des rĂ©cifs mondiaux sont concernĂ©s me prĂ©occupe.
Qu’est-ce qui vous apporte de l’espoir quant Ă la protection des rĂ©cifs coralliens ?
La facultĂ© dâadaptation du vivant, les recherches en laboratoire pour dĂ©terminer comment font, physiologiquement, certaines espĂšces pour sâadapter au rĂ©chauffement climatique, lâaction que certaines organisations telles que Coral Guardian sont capables de mener.Â
Comment votre entreprise s’engage-t-elle pour protĂ©ger les Ă©cosystĂšmes coralliens ?
Je pense quâil y a deux façons de voir les choses.
Au premier regard, il est Ă©vident que notre activitĂ© a un impact sur le climat puisque nos produits sont prĂ©sents sur les cinq continents et quâil faut bien les fabriquer et les transporter. Comme pour tous les produits. En parallĂšle Ă cela, les recifalistes maintiennent des poissons et des coraux dans leurs aquariums, ce qui induit le prĂ©lĂšvement.
La deuxiĂšme façon de voir les choses nâest accessible que si on Ă©tudie le secteur de lâaquariophilie marine et rĂ©cifale dans son ensemble. Pour Ă©viter le phĂ©nomĂšne dâĆillĂšres et voir midi uniquement Ă sa porte, il faut croiser les infos venant des rĂ©cifalistes, des fournisseurs de vivant, des diffĂ©rents centres de recherche (beaucoup utilisent nos sels) et des ONG telles que Coral Guardian. Ainsi nous prenons du recul et percevons tout ceci interconnectĂ©.
Ce que je retiens câest tout dâabord que notre secteur dâactivitĂ© est une micro niche dâactivitĂ© par rapport aux grosses industries et aux fabricants prĂ©sents sur des mass markets. Lâimpact sur le rĂ©chauffement climatique est donc proportionnel. Mais ce nâest pas parce que nous impactons moins le milieu que dâautres quâon ne doit rien faire.
Ensuite la plupart des coraux prĂ©sents dans les aquariums aujourdâhui sont issus de bouturage fait soit par les fournisseurs de vivant, soit par les rĂ©cifalistes eux-mĂȘmes.
Red Sea nâa aucune activitĂ© commerciale sur le vivant marin : nous ne vendons ni poissons ni coraux, mais nous en sommes extraordinairement dĂ©pendants. Conscient de cela, bien avant le phĂ©nomĂšne de « green washing », nous avons dĂ©cidĂ© il y a dĂ©jĂ bientĂŽt 10 ans de nous rapprocher de Coral Guardian et d’apporter notre soutien financier.
Et nous le revalidons chaque année depuis.
Comme câest une cause qui nous tient Ă cĆur, nous diffusons rĂ©guliĂšrement les activitĂ©s de l’association auprĂšs de nos clients magasins et utilisateurs finaux via les moyens de communication Ă notre disposition, y compris Ă lâinternational.
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